Les huit fédérations de fonctionnaires (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, Unsa et FO) sont sorties déçues de leur dernière réunion de négociation sur les salaires avec le ministre du Budget, Eric Woerth.
Elles ont même mis un terme à cette "caricature de négociation". "On ne peut pas se vanter d’une négociation et ne tenir aucun compte de ce que demandent les organisations syndicales. Rien n’était discutable, nous ne savons pas où nous en sommes", proteste Jean-Marc Canon (Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT), évoquant la possibilité d’une mobilisation à la rentrée. Cette perspective de mobilisation devrait être discutée le 16 juillet. A l’ouverture de la séance, Eric Woerth avait remis aux syndicats un document suivant lequel le point d’indice, base de calcul des salaires, serait augmenté d’au moins +0,8% en 2009 (+0,5% en juillet et +0,3% en octobre), puis de +0,5% aux 1er juillet 2010 et 1er juillet 2011. En 2008, le point avait été revalorisé de +0,8%, tandis que la hausse de l’inflation s’était établie à 3,2% selon l’Insee. Pour leur part, les syndicats ont affirmé d’une seule voix en préambule de la réunion : "Pour pouvoir négocier, il importe que le gouvernement prenne en compte les revendications et exigences unanimement portées par les organisations syndicales en matière d’évolution de la valeur du point d’indice tant pour 2008 que pour la période triennale à venir : les propositions actuelles ne sauraient constituer une base acceptable de discussion. Le gouvernement doit sans attendre en faire de nouvelles, d’une tout autre ambition."
Elles ont même mis un terme à cette "caricature de négociation". "On ne peut pas se vanter d’une négociation et ne tenir aucun compte de ce que demandent les organisations syndicales. Rien n’était discutable, nous ne savons pas où nous en sommes", proteste Jean-Marc Canon (Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT), évoquant la possibilité d’une mobilisation à la rentrée. Cette perspective de mobilisation devrait être discutée le 16 juillet. A l’ouverture de la séance, Eric Woerth avait remis aux syndicats un document suivant lequel le point d’indice, base de calcul des salaires, serait augmenté d’au moins +0,8% en 2009 (+0,5% en juillet et +0,3% en octobre), puis de +0,5% aux 1er juillet 2010 et 1er juillet 2011. En 2008, le point avait été revalorisé de +0,8%, tandis que la hausse de l’inflation s’était établie à 3,2% selon l’Insee. Pour leur part, les syndicats ont affirmé d’une seule voix en préambule de la réunion : "Pour pouvoir négocier, il importe que le gouvernement prenne en compte les revendications et exigences unanimement portées par les organisations syndicales en matière d’évolution de la valeur du point d’indice tant pour 2008 que pour la période triennale à venir : les propositions actuelles ne sauraient constituer une base acceptable de discussion. Le gouvernement doit sans attendre en faire de nouvelles, d’une tout autre ambition."
Comme nous le voyons encore une fois le gouvernement tente un passage en force, et de plus essai de le déguiser en négociation. Ces propositions sont bien loin du compte et ne peuvent être concidérées que comme un recul du pouvoir d'achat si nous tenons compte de l'inflation.
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